Réforme des retraites : Une lutte décisive pour en finir avec la régression sociale !

Durant ces 37 dernières années, le produit intérieur brut, c’est-à-dire la richesse produite par notre force de travail, est passée de 750 milliards d’euros à 2300 milliards. De même, pour la productivité horaire du travail, qui elle est passée de 19€ à 56€ dans la même période.

Alors que « l’optimisation fiscale » coûte à la France environ 150 milliards d’euros par an, qui bénéficie très majoritairement aux plus riches et aux très grands groupes.

Le gouvernement décide d’une réforme des retraites avec un système par points, pour niveler les régimes de retraites actuels par le bas. Le tout en tentant la division les salariés, y compris dans la même entreprise et la même profession.

Pour les jeunes qui entreront sur le marché du travail à partir de 2022, la réforme leur sera appliquée intégralement. Pour les travailleurs et travailleuses nés avant 1975, la réforme ne leur sera pas applicable, tandis que celles et ceux nés à partir de 75 verront leur retraite calculée sur deux régimes : le taux plein pour la carrière effectuée avant 2025 et la retraite à point pour la carrière effectuée après cette date butoir.

Aujourd’hui les périodes liées aux aléas de la vie ou d’inactivité subie (maladie, maternité, invalidité, chômage…) entrent dans le calcul des retraites. Avec la retraite par points, ces périodes ne compteront plus. On passe ainsi de droits acquis et dus à tous dans un fondement de solidarité, à un système individualisé d’aides sociales, pouvant être plafonnées ou soumises à des conditions de ressources.

NOUS NE POUVONS PAS ACCEPTER CETTE RÉFORME,
SOYONS EN MASSE DANS LA RUE !!!

 

Des propositions CGT pour améliorer les retraites pour toutes et pour tous

 

La cgt propose le droit à une retraite pour tous les salariés, dès l’âge de 60 ans, avec les moyens de vivre dignement.

Il faut un socle commun de garanties pour toutes et tous, auquel doit aboutir chaque régime, éventuellement par des modalités différentes adaptées aux types de carrières du secteur concerné.

Ce socle, commun à toutes et tous, repose sur des garanties essentielles :

  • garantir  la possibilité d’un départ à 60 ans à taux plein ;
  • assurer un niveau de pension d’au moins 75% du revenu d’activité pour une carrière complète et suppression de la décote ;
  • élever le minimum de pension nette au niveau du Smic net pour une carrière complète ;
  • indexer les pensions sur l’évolution des salaires et non pas sur les prix ;
  • reconnaître la pénibilité par une politique de prévention et de réparation : amélioration des fins de carrières (par exemple temps partiel) et départs anticipés (un trimestre en moins par années d’exposition) et dans des conditions permettant réellement de les prendre ;
  • une politique volontariste d’égalité salariale femmes-hommes, améliorant la retraite des femmes et abondant les ressources des régimes ;
  • amélioration de la reconnaissance et de la prise en compte du handicap pour les droits à retraite, âge et montant.

Les cotisation sociale, qu’elles soient « salariales » ou « patronales », font partie du salaire. Toute exonération ou baisse des cotisations sociales constitue dès lors une baisse des salaires. 

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