Le 25 mai a eu lieu la première réunion NAO dans un contexte inédit de pandémie. L’ensemble des travailleurs ont fait face à cette crise de façon exemplaire et responsable. Cette situation a permis à la France entière de se rendre compte de l’importance de nos métiers plus particulièrement pour nous qui alimentons chaque jour les hôpitaux et les pharmacies.

Nous sommes donc les salariés dits indispensables qui ont permis par leur présence sur le terrain d’assurer la continuité économique et sanitaire en France. Pourtant pour beaucoup d’entre nous ça ne se reflète pas sur nos bulletins de salaire. Il est temps d’être rémunéré à notre juste valeur.

La direction nous a fait comprendre en filigranes que la situation économique n’était pas favorable et qu’elle souhaitait privilégier une prime pour ceux qui ont travaillé pendant la période forte de la pandémie. Ce qui présage d’augmentations de salaire moribondes.

Devons-nous payer la facture de cette crise sanitaire ? C’est le manque d’anticipation des dirigeants politiques et des entreprises qui ont conduit à un confinement total. Ensemble, construisons les jours d’après avec des revendications claires et précises.