la CGT n’a pas signé l’accord sur la déconnexion

Voici les principaux points soulevés par la CGT pour lesquels nous n’avons pas eu satisfaction. Ce qui nous a conduits à ne pas signer l’accord.

Charge de travail des cadres

La Direction refuse d’évaluer la charge réelle de travail des cadres en dehors des heures habituelles de travail. Elle évoque son impossibilité de vérifier sur les outils mis à notre disposition (ordi + téléphone android et boite mail). Or pour la CGT, c’était un constat préalable pour établir un état des lieux.

Absence des dispositifs de régulation

La Direction n’a mis aucun dispositif de régulation de l’utilisation de nos outils numériques point précis de l’article L2242-17.

Nous avons proposé à titre d’exemple la mise en place :

– période de trêve des messageries lors des périodes de repos

– Système d’alerte lorsque les cadres se connectent trop souvent le soir ou les week end

– La mise en place d’assistant d’absence permettant d’assurer le transfert de la charge de travail durant les congés

Enfin la CGT a proposé de mettre en œuvre des bilans de connexions réguliers et entretiens ciblés avec les salariés en question, supervisés par le CHSCT

Nous avons eu un refus catégorique sur tous ces points.

Ciblex considère que Bilan EAE droit à la déconnexion est le principal outil de régulation. Sauf que ce document n’est pas à l’initiative de l’employeur puisque c’est au salarié de répondre à quelques questions. Une personne en situation addictive ou en risque psycho-sociaux n’a pas assez de recul pour faire son autocritique. Ce document est un non-sens car c’est au salarié d’indiquer si le droit à la déconnexion est respecté ou pas.

De même pour le MO de bonne pratiques de déconnexion qui se résume à une simple phrase de « comment créer son message d’absence ».

Aucune mesure ne traite la surcharge informationnelle.

En effet, la surcharge en période de congés n’est pas évoquée. Nous souhaitions que les mails adressés pendant les congés soient intégralement traités par un back up, de façon à ce que le salarié ne soit pas pollué par cette surcharge au retour de ses congés. A défaut, nous proposons la mise en place au retour de congés de temps durant lesquels le salarié est libéré et sa charge de travail réduite pour pouvoir se mettre à jour des changements intervenus lors de son absence. Mais refus de la Direction

 

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.